LE SAVON, CET ALLIÉ MILLÉNAIRE

Faisons le tour de la question du savon. Tout ce que vous vouliez savoir, son histoire, sa production industrielle ou artisanale ainsi que son impact environnemental. Car tant de choses ont changé depuis ses premiers usages en Mésopotamie il y plus de 4000 ans. Sa fabrication a beaucoup progressé bien sûr, mais aussi les choix de ses composants et la portée de son action. Le savon fait plus que laver la peau de l’Homme, désormais il préserve et nourrit épiderme et barbe, soulage et hydrate notre couche protectrice des agressions extérieures. Mais si la production a évolué comme les ingrédients, ce n’est pas forcément pour le meilleur. Le monde industriel prend des décisions qui ne sont pas celles des artisans savonniers.
Découvrez les dessous du savon, cet allié millénaire.

Le savon dans l’Histoire

Le savon qu’il soit gras, surgras, liquide, solide, en gel, avec des composés de synthèse, fait main ou biologique demeure un de nos plus vieux compagnons de voyage. Cela fait désormais des milliers d’années que nous utilisons une forme plus ou moins élaborée du savon. Bien entendu au début, conçu par des savonniers artisanaux avec les moyens et les produits de l’époque. Quelle que soit son origine, il sera toujours fait du fameux trio gagnant : graseau et alcali (sels extraits des cendres de plantes ou d’arbres). Partons dans un petit voyage temporel pour faire le point sur le savon dans l’Histoire.

Sumérien et Babylonien

Les premières traces d’usage d’un savon tel qu’on l’entend aujourd’hui ont été découvertes dans les territoires de l’ancienne civilisation sumérienne puis babylonienne.

Cette dernière a perduré de la deuxième moitié du IVe millénaire av. J.-C. jusqu’au début notre ère. On y a déterré des tubes d’argiles, les « cylindres de Gudea« .

Il s’y trouvait une substance savonneuse et des écrits cunéiformes expliquant leur usage de purification. Il s’agissait donc d’un savon élaboré avec des graisses animales et de la cendre. D’autres tablettes d’argiles ont été exhumées, indiquant proportions et utilisations de ce savon primitif.

Égypte antique

La découverte d’un papyrus à portée médicale, celui d’Ebers, datant de 1550 ans av. J.-C., indique l’utilisation du savon. Il était réalisé à partir de graisses animales ou végétales et du sulfate de plomb ou encore du carbonate de sodium. Toxique il était employé avec moult précautions à des visées pharmaceutiques comme remède.

Autrement les Égyptiens se frottaient avec du natron. Il s’agissait de carbonate de soude naturel venant de l’évaporation de lac salé puis réhydraté.

Les Gaulois selon Pline l’ancien

D’après les récits de Pline l’ancien, les Gaulois étaient les inventeurs du savon. Du latin Sapo nous avons désormais le terme que nous connaissons. Ils en réalisaient des mous et durs pour divers usages utilisant pour cela diverses sources d’ingrédients.

Souvent conçus à base d’huiles, de suif ou de saindoux et de cendres pour la potasse, leurs savons servaient essentiellement à teindre ou éclaircir les cheveux.

Rome et la Grèce

La civilisation de Rome et de la Grèce furent sources de multiples innovations qu’elles soient techniques, sociales, politiques et bien sûr sanitaires. On leur doit les thermes, les aqueducs ainsi que de nombreuses découvertes médicales.

Toutefois s’ils utilisaient du savon ils y ajoutaient de l’urine pour l’ammoniac et ainsi blanchissaient leur mixture.

Ils préféraient les thermes, les bains alternant eau froide et chaude ainsi que les massages d’huiles (sans rire, on peut les comprendre au vu de ce qu’étaient les savons d’époque).

Le savon d’Alep

On n’aurait pas pu passer à côté de l’une des plus grandes célébrités du domaine : le fameux savon d’Alep.

  Il a été mis au point dans l’actuel Iran par un médecin : Al-Razi. Évidemment il n’était pas que thérapeute et s’adonnait allégrement à la philosophie, au naturalisme et à l’alchimie bien sûr.

Il a ainsi réalisé un savon par une saponification au chaudron où il fit bouillir divers ingrédients. On y retrouve de l’huile d’olive, des cendres de laurier, de la soude et de l’eau.

Le terme d’alcali vient sans nul doute des mots arabes : « al qali » qui signifient cendres de plantes calcinées.

La France et l’Europe

Si durant le Moyen-âge la notion de propreté, d’hygiène est des plus sommaires, il y a des raisons aussi à cela. À l’époque, en France et en Europe, on considérait que l’eau transportait les miasmes, les humeurs fétides et les maladies comme la peste.

Quelque part ce n’était pas franchement faux.

Déjà, les villes devenaient de vrais cloaques. Il fallait éviter les jets de seaux d’aisance allégrement vidés par les fenêtres. Les rues n’étaient pas des lieux très hygiéniques.

Pas d’eau, non. Mais du parfum, des eaux florales à profusion, de l’alcool. Et de la poudre pour cacher les, disons, imperfections de l’époque.

Durant la Renaissance, la crasse est la couche protectrice, la seule barrière capable de repousser les maladies. Oui. Vous avez bien lu.

Il faudra attendre la fin du XVIIIe pour que l’eau soit remise à l’honneur ainsi que le savon qui avait suivi son petit bout de chemin. Car déjà au XVe, Marseille exportait son fameux savon à l’huile d’olive. Et on parle de savonneries industrielles. Le savon de Marseille s’imposait déjà et avec lui la contrefaçon.

Tellement qu’en 1688 Colbert, par édit royal, certifie et protège le savon de Marseille en contraignant tout savonnier de Provence à respecter un cahier des charges (certes minimaliste). On y retrouve surtout l’obligation d’usage de l’huile d’olive pure, interdiction de toute autre graisse.

La sanction en cas de contrefaçon : le bannissement de la Provence.

Non, ça ne rigolait pas avec le savon.

C’est quoi la saponification a froid ?

C’est tout simplement la méthode dite à l’ancienne. Celle où on prenait le temps de bien faire les choses. Aller vite c’est bien, mais on n’a pas vraiment les mêmes résultats. Pas du tout en fait pour être honnête. Une saponification avant toute chose c’est une réaction chimique entre divers éléments.

Pour un savon solide, il faut un corps gras comme l’huile d’olive et de la soude telle de l’hydroxyde de sodium. Pour un savon liquide, on remplacera ladite soude par de la potasse.

C’est de l’alchimie tout simplement. Basique, mais qui prend du temps. Ce qui agaçait les industriels de l’époque, et d’ailleurs de maintenant aussi, pour qui le temps ce n’est que de l’argent.

Petit cours de chimie : C’est quoi la saponification à froid. Prenez bonne note !

Réaction exothermique

Lorsque l’on mélange les deux éléments que sont la soude et le corps gras, il se passe un comportement chimique bien connu qui se nomme réaction exothermique. La rencontre des deux provoque de la chaleur jusqu’à environ 60/65° ! Cela permet de conserver toutes les propriétés des huiles.

C’est pendant ce processus qu’est produite le plus naturellement du monde la glycérine. Ceux qui ont la peau sèche connaissent très bien cette dernière, n’est-ce pas ? Elle hydrate et protège l’épiderme. C’est super non ? C’est le cadeau « bonux » de cette fameuse réaction chimique.

Réaction totale

Si la réaction exothermique est ainsi la résultante du mélange de soude et d’un corps gras, le processus ne s’arrête qu’à épuisement d’un des deux éléments. On dit alors que c’est une réaction totale.

C’est donc cette réaction naturelle qui fait tout l’intérêt de ce type de saponification contrairement à celle, industrielle, dite saponification à chaud. Cette dernière exige une chaleur très importante et un apport en soude beaucoup plus important.

Le surgras

Quand on prend un bain, une douche, on retire une part non négligeable du film hydrolipidique que notre épiderme sécrète via les glandes sébacées.

D’autant plus avec une eau très calcaire. On se retrouve ainsi sans cette couche protectrice, la peau s’assèche et ça tiraille.

Alors les maîtres savonniers rajoutent, une fois la réaction totale finie, un peu d’huile en plus. Cela crée le fameux surgras qui adoucit et nourrit encore davantage la peau.

Les ingrédients secrets

Chaque savonnier à sa petite recette, ses ingrédients secrets pour rendre son produit parfait, joli, rayé, avec des senteurs… Il rajoute alors de l’huile, mais pas n’importe laquelle ! Huile de macadamiad’argand’amande doucede chanvre

Et aussi de l’argile et des huiles essentielles pour leurs différentes vertus comme la lavande vraie, la listée citronnée ou bien encore de la muscade.

On peut tout autant orner ses savons avec des colorants minéraux ou végétaux tels des ocres ou du charbon végétal. Certaines huiles comme les macérats de carotte teignent tout en ajoutant leur surgraissage additionnel !

De la même manière qu’en cuisine, le savonnier innove, essaie et découvre ses recettes au gré de ses expériences.

La cure

Et oui, il faut maintenant, le laisser sécher dans son moule 24 h environ. Puis il est démoulé et découpé dans les formes désirées.

C’est là que la cure débute. Et cela va durer plusieurs semaines afin qu’il se stabilise. La réaction se poursuit doucement, tranquillement durant tout ce temps.

Cela peut prendre jusqu’à 8 semaines.

La soude aura ainsi complètement disparu et le PH se sera équilibré. C’est mieux, car sinon c’est vrai que ça peut piquer.

La saponification à chaud ou autrement dite industrielle

Il est important donc de bien voir la différence entre les deux méthodes. La contrainte temporelle dont on parlait précédemment est la plus essentielle. Les « célèbres » savons qu’est celui d’Alep et de Marseille sont depuis très longtemps issus de saponification à chaud. Il faut fournir beaucoup et plus vite.

Alors ils chauffent artificiellement les ingrédients en montant à plus de 100 ° Celsius et perdent au passage la production naturelle de glycérine. Dommage non ?

Une fois toute la graisse consommée par la soude, la pâte est rincée à l’eau salée pour retirer l’excès de soude. Ensuite ils rajoutent les éléments additionnels comme des huiles essentielles, substances diverses et surgras.

Il ne faut que quelques heures de séchage pour pouvoir l’employer sans risques. Pas de cure, pas de stockage, car cela part directement aux entrepôts pour expédition.

Gain de temps substantiel et possibilité de créer en masse, voilà tout l’intérêt de la technique à chaud. Par contre, côté économie d’eau, d’énergie et utilisation de produits plus que douteux pour la santé, cette technique est de loin la moins adaptée à nos peaux.

Et oui, car dans le domaine de l’industrie on recherche la rentabilité à moindre coût. De fait, on échange l’huile d’olive pure pour des équivalents disons moins noble comme l’huile de coprah, de palme pour ne citer qu’elles.

Alors les savons ainsi formés sont effectivement très efficaces (un poil décapant) et ils durent plus longtemps car gavés de conservateurs. Pour améliorer leur base (trop) détergente ils sont obligés de rajouter devinez quoi ? De la glycérine bien sûr. Le serpent se mord la queue.

La saponification à froid


Et pas seulement parce que c’est la méthode de nos grand-mères et de leurs grand-mères avant elles.

La saponification à froid c’est là l’unique façon convenable de réaliser des savons qui lavent, protègent et hydratent la peau. Le dire c’est une chose, mais en quoi ces produits-là, cette technique sont-ils vraiment supérieurs ? Pourquoi le savon nettoie-t-il ? Comment hydrate-t-il ? Huile d’olive ou autre c’est pareil non ? Allez on fait le tour de la question.

L’effet bouclier d’un savon artisanal

Hydratation idéale

Pourquoi et comment ces savons à froid nous hydrate est une question qui revient souvent.

Déjà, il faut dire une chose : techniquement les savons n’hydratent pas la peau, ils ne rajoutent pas d’eau dans l’épiderme d’une manière ou d’une autre. C’est un abus de langage. Toutefois ils ont une capacité émolliente qui adoucit et assouplit la peau. Maintenant que c’est dit continuons.

Alors, en quoi sont-ils supérieurs à ceux que l’on trouve dans la grande distribution, comme les gels par exemple.

Vous l’avez deviné : la glycérine végétale bien sûr.

Issue de la saponification naturelle due à la réaction totale en soude et graisse, elle apporte une hydratation idéale pour la peau par son émollience.

Lors d’une douche, on perd le film hydrolipidique qui nous protège naturellement. Ce film est secrété par la peau via les glandes sébacées et elle se dépose en passant par les poils.

Ces derniers sont les canaux de diffusion de cette pellicule vitale pour notre épiderme.

L’artisan savonnier a par ailleurs ajouté en fin de cycle, grâce à sa connaissance des corps gras, des huiles pour le surgras. Celles-ci ont des pouvoirs hydratants additionnels comme l’huile d’argan ou bien l’huile de ricin bien sûr.

Comment les savons nettoient

Encore une fois c’est de la chimie et même si l’envie vous vient d’appeler Jamy à l’aide n’en faites rien. Les savons sont faits de molécule à la fois hydrophile et lipophile.

C’est à dire qu’il y a un côté qui aime l’eau et l’autre le gras.

Ces dernières se collent à la saleté autant qu’elles peuvent. En frottant, on détache les particules d’impureté qui se retrouvent aussitôt isolées, encerclées par les molécules de savon. On les appelle des micelles.

Un rinçage à l’eau et hop ! Tout ce petit monde part et laisse une peau nette et propre. Voila comment les savons nous nettoient.

Le surgras et la glycérine transférant une couche de protection hydratante idéale pour la peau évitant tout tiraillement remplaçant ainsi le film hydrolipidique.

Choix des produits

On attaque un sujet vital, sensible. De quoi est fait le savon à froid ?

Ce choix des produits est réalisé à partir de sources plus ou moins nobles. Pour l’apport de gras, cela peut aller de l’huile d’olive de première qualité à l’huile de palme dont on connaît les ravages environnementaux que son bas prix provoque.

On peut aussi trouver de l’huile de coprah (coco), de ricind’amande, du beurre de karité

Toutes ont des avantages et des coûts divers en termes d’approvisionnement et d’impact écologique.

Il faut évidemment de la soude caustique. Et finalement pour la recette secrète de l’artisan savonnier il usera de diverses huiles essentielles ou non pour le surgras comme de l’huile d’avocat par exemple.

Si l’envie lui prend de jouer avec des couleurs alors il pourra recourir à une palette importante de colorants naturels tels les ocres et pigments naturels.

Impact écologique

Pour le coup, si l’impact écologique est important pour vous, la saponification à froid est ce qu’il se fait de mieux.

Tout simplement.

Bon, on va développer un peu par comparaison avec la concurrence : l’industrie pétrochimique.

La saponification à chaud, dite au chaudron, nécessite de chauffer pendant plusieurs heures voire jours le mélange de soude et de graisse à une centaine de degré. Et on ne parle pas de quelques litres là, c’est des cuves entières !

Vous pouvez imaginer l’énergie qu’il faut pour faire bouillir tout cela à plus de 100 °C ?

Alors qu’à froid… Tout se fait sans allumer ne serait-ce qu’une bougie. Rien. Juste la magie de la chimie qui opère. Bon, on fond les graisses quand elles sont dures pour les liquéfier, mais seulement ça et à moins de 30°.

Ensuite vous avez le rinçage du mélange qui est surdosé en soude, toujours, avec des bains d’eau salée pour retirer la soude évidemment, la glycérine (qui est récupérée puis revendue) et les impuretés. Oui, car ils usent de matériaux moins nobles, moins chers bien entendu. C’est le monde de l’industrie.

Et finalement, comme il n’y a plus de glycérine il faut compenser avec des colorants, parfums, huiles végétales, huiles essentielles, agent moussantparabenconservateurs, glycérine d’origine végétale ou synthétique ou bien encore agents de synthèse.

De plus, le savon à froid est stable grâce à la cure. Il n’y a pas besoin de rajouter des stabilisants, des produits synthétiques pour le conserver.

Et on ne parle pas des emballages plastiques. C’est pas la peine.

Le choix est vite vu non ?

Savon pour la barbe ?

Cette merveilleuse invention qui nous permet de nous laver, de nettoyer cette peau de ses cellules mortes et des microbes indésirables est une bénédiction alchimique.

Alors évidemment on ne parle que des savons à froid bien sûr.

Réalisé avec amour, passion et dévouement. Pour lesquels le savonnier s’est armé de patience, car on n’obtient rien de bon quand c’est accompli à la hâte.

Du fait, certains se demandent si un savon à barbe peut être intéressant, efficace pour d’autres parties du corps.

La réponse est oui, bien sûr, tout à fait.

Pour hommes. Pour femmes. Pour enfants.

Bref pour tous.

Un produit lavant tel le savon à froid peut être employé sur tout le corps. Il a été pensé par votre artisan savonnier pour être un atout de tous les jours. Il prendra soin de votre peau comme de votre barbe.

Évidemment un savon à barbe aura ce petit plus qui fera la différence d’un savon normal fut-ce t-il à froid également. Sa recette, finement élaborée, aura un autre choix d’huile par exemple afin d’offrir à votre barbe un éclat, une hydratation particulière, une souplesse dans le poil, un soyeux incomparable.

Ce savon va nourrir la peau sous la barbe, celle qu’on ne voit pas, mais que les barbus connaissent bien. Celle qui, si on ne s’en occupe pas, va s’assécher, gratter, ou faire un excès de sébum et faire des boutons… Pas très agréable.

Ce savon pour la barbe saura hydrater et prendre soin de cette peau cachée et essentielle à votre pilosité foisonnante. Une peau en souffrance ne donnera pas une belle barbe. Il faut prendre soin autant de votre épiderme que de votre barbe.

Et si vous l’aimez vraiment, vous la brosserez et lui appliquerez une huile à barbe bio qui la protégera, la nourrira en profondeur. Vous pourrez aussi apposer un baume dédié pour la structurer tout en la préservant.

Le savon c’est tout un art


L’art du savon, la saponification, ses multiples recettes qui se déclinent à l’infini, n’ont de limites que celles de l’artisan savonnier.

Il va sans dire que cela concerne uniquement la saponification à froid.

Celle, industrielle, à chaud, à laisser tomber l’aspect santé et bien-être depuis bien longtemps. Même les célèbres savons de Marseille et d’Alep ont baissé le rideau de ce côté-là. Hormis quelques irréductibles maisons de savonniers qui résistent encore à l’appel de l’industrie. Mais elles se comptent sur les doigts d’une main, et encore.

Les artisans savonniers qui font le choix du temps, des produits de grande qualité, d’une fabrication limitée, mais de grandes valeurs sont rares, mais bien là.

Le savon c’est tout un art, une alchimie rehaussant des composants de haut vol visant à offrir un élément nouveau, issue d’une recette, d’une formule artisanale détenue par un magicien des temps modernes.

De la légende du mont Sapo en Grèce à l’atelier de Savon-Barbe-Noire dans l’Orne, il s’est écoulé plusieurs millénaires, mais le trio gagnant est toujours présent : du gras, de l’eau et l’alcali. Les méthodes ont certes évoluées, les produits se sont améliorés et nous avons désormais des savons d’une grande qualité que même nos grands-mères ne renieraient pas.

Les savons, huiles et baumes que nous offre dorénavant notre artisan savonnier à Alençon répondent à cette exigence moderne que l’on pourrait définir par le meilleur des deux mondes.

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